Conformément à nos bonnes résolutions, nous continuons à vous présenter les 17 objectifs de l’ONU pour sauver le monde. Ce mois-ci, on vous parle de l’ODD 3(Objectif de développement durable) : Bonne santé et bien-être. L’objectif est plus exactement de permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge.

En cette période de pandémie, l’objectif de développement durable n°3 semble plus qu’actuel. Face à la situation dans laquelle nous place la Covid-19, nous pouvons prendre à nouveau conscience de la valeur que peut avoir le fait d’être en bonne santé.

Avant la pandémie, des progrès majeurs ont été accomplis pour améliorer la santé de millions de personnes. Des avancées significatives ont permis d’augmenter l’espérance de vie et de réduire certaines causes majeures de la mortalité infantile et maternelle. Mais les chiffres restent hauts : chaque jour, plus de 16 000 enfants décèdent à cause de la tuberculose, la rougeole ou autres maladies évitables. Et tous les ans, ce sont des dizaines de milliers de femmes qui meurent durant leur grossesse ou leur accouchement, notamment dans les pays en développement où seule la moitié des accouchements est suivie par un professionnel.

Davantage d’efforts sont donc requis pour éradiquer un large éventail de maladies et pour résoudre de nombreux enjeux sanitaires, qu’ils soient anciens ou nouveaux. En mettant l’accent sur un financement plus efficace des systèmes de santé, l’amélioration de l’assainissement et de l’hygiène et un meilleur accès aux professionnels de santé, des progrès significatifs peuvent être réalisés pour sauver des millions de vies.

Par ailleurs, selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les accidents du travail et les maladies professionnelles tuent chaque année plus de 2,3 millions de personnes. Or les accidents du travail et les maladies professionnelles ont un coût pour la société : aux coûts des soins s’ajoutent les coûts de la gestion de l’organisation du travail et des répercussions des absences et des maladies sur les autres travailleurs. D’autant plus que nous ne sommes pas tous égaux face à ces risques : en France, un ouvrier a 37 fois plus de risques de connaître une maladie professionnelle qu’un cadre.

De plus l’état de notre planète pose de nouvelles problématiques pour atteindre l’ODD 3. La dégradation de l’environnement, l’érosion de la biodiversité, le changement climatique et les émissions de polluants dans l’air, l’eau et le sol ont un impact de plus en plus marqué sur la santé humaine. Ainsi, selon l’OMS, plus d’1,3 millions de personnes décèdent chaque année à cause de la pollution atmosphérique en ville.

L’ONU fixe pour cet ODD3 des objectifs qui concernent essentiellement les pays en développement mais les entreprises des pays développés peuvent elles aussi contribuer à cet objectif à leur échelle. Plusieurs possibilités s’offrent à elles. Entre autres, on peut citer :

  • La protection de la santé du consommateur en innovant et en rendant plus sûrs et sains pour les utilisateurs et l’environnement leurs produits. La protection de la santé du consommateur peut aussi passer par une communication adaptée sur les composants des produits distribués et les risques associés.
  • La création de conditions de travail saines avec pour objectif de réduire les accidents du travail et les situations à risque.
  • La mise en place de processus de production qui génèrent le moins possible de pollution.
  • Le développement de solutions pour améliorer la santé des personnes souffrant de maladies non-transmissibles et/ou chroniques. C’est ce que fait depuis sa création en 2015 l’entreprise grenobloise Diabeloop.

Diabeloop est une jeune entreprise grenobloise indépendante de plus de 80 salariés qui développe des solutions pour une gestion automatisée et personnalisée du diabète. Sa mission est de rendre accessible ses innovations technologiques à toutes les personnes qui vivent avec un diabète de type 1. Le diabète de type 1 concerne environ 10% des personnes diabétiques soit 15 cas pour 100 000 enfants de moins de 15 ans en France. Mais ces chiffres augmentent depuis 20 ans et la vie d’une personne de diabète de type 1 nécessite une réelle adaptation de sa vie quotidienne.

En développant un système d’automatisation de la délivrance d’insuline, Diabeloop, l’entreprise française œuvre de façon concrète à améliorer aussi bien la santé des personnes qui vivent avec un DT1 que leur bien-être alliant ainsi les deux dimensions de l’ODD3.

C’est pourquoi nous voulions encourager cette entreprise et ses innovations ! Nous avons besoin que des entreprises s’engagent dans ce sens et c’est pourquoi nous ne pouvons que leur dire : Bravo !

Et vous, connaissez-vous des entreprises qui œuvrent en faveur de l’ODD3 ?

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