Le dernier rapport du GIEC publié en août 2021 par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’un des rapports les plus percutants sur le sujet. Les données sont alarmantes et invitent à une action directe. Heureusement, des solutions existent. Voici les éléments clés à retenir sur le rapport du GIEC 2021 sur le climat.
Le 6e rapport du GIEC simplifié
Une synthèse du rapport du GIEC : une augmentation de la température de +1,5C°
L’un des chiffres à retenir du nouveau rapport du GIEC est 1,5 °C. Les accords de Paris de 2015 fixaient comme objectif la limite du réchauffement à +1,5°C d’ici 2050. Or, le GIEC annonce dans son dernier rapport que les températures ont déjà augmenté de 1,1 °C depuis la période 1850-1900. Les probabilités de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C ou même à 2 °C sont donc réduites, à moins d’une action concrète dès aujourd’hui.
De plus, sans changement de comportements, les conséquences du changement climatique entraîneront une modification durable de toutes les composantes du système climatique avec l’impossibilité de changer les choses rapidement. De fait, même si nous réussissons à limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES), de nombreux aspects des changements climatiques et de leurs répercussions continueront à se manifester pendant des siècles.
Contre les climatosceptiques : le rapport du GIEC réaffirme l’implication de l’homme
Aucun rapport n’avait encore insisté de façon si claire sur le lien entre activité humaine et réchauffement climatique. Dans le rapport du GIEC AR6, les scientifiques affirment désormais qu’il est « indéniable » que les changements climatiques sont dus aux activités humaines.
Une mauvaise nouvelle pour les climatosceptiques, mais aussi une bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent agir. Car si les hommes sont la cause du réchauffement climatique, cela signifie aussi qu’il est possible de lutter pour le climat.
Résumé du rapport du GIEC : une situation sans précédent
Il faut toutefois agir vite. Le rapport du GIEC met en évidence que les actions mises en place jusqu’à aujourd’hui n’ont pas été suffisantes. De fait, l’implication des entreprises et des particuliers reste marginale.
Or, le rapport du GIEC nous dit que depuis les années 1950, les changements observés sont sans précédent depuis des décennies, voire des millénaires. L’atmosphère et l’océan se sont réchauffés. La couverture de neige et de glace a diminué. Et le niveau des mers s’est élevé.
Rapport du GIEC et eau
La mission d’HYDRAO étant la préservation de l’eau potable, nous nous sommes penchés sur les conséquences hydriques du réchauffement climatique. En effet, si l’augmentation de la température et la montée des eaux sont les deux données les plus regardées, d’autres variables permettent de prendre conscience des changements à venir.
Selon le GIEC, les changements climatiques vont avoir des répercussions sur l’humidité, la sécheresse, les zones côtières et les océans. Ainsi, si nous ne limitons pas le réchauffement à +1,5 °C, le stress hydrique se fera plus sentir. Or, déjà 50% de la population mondiale est soumise au stress hydrique.
Cette situation s’explique essentiellement par l’intensification du cycle de l’eau. Cela apporte des pluies plus intenses ainsi que les inondations qui vont avec. Surtout l’intensification du cycle de l’eau signifie des sécheresses plus dures dans les régions déjà sèches. Ces dernières vont devenir encore plus sèches, entraînant une augmentation du risque d’incendie. La ressource en eau sera donc de plus en plus critique à l’avenir.
Rapport du GIEC alarmant, la seule solution : agir dès maintenant
Si le rapport du GIEC est alarmant par ce qu’il annonce, il rappelle qu’il est encore l’heure d’agir. Pour lutter contre l’éco-anxiété, il n’y a donc qu’une solution : agir pour la préservation de l’environnement dès aujourd’hui.
Le rapport du GIEC 2021 est très clair à ce sujet. Il est encore possible de changer la donne, mais les mesures doivent être drastiques. De fait, pour limiter à 1,5 °C l’augmentation des températures mondiales, il faut réduire avant 2030 de 45% les émissions de CO2 par rapport au niveau de 2010 puis atteindre la neutralité carbone en 2050. Même pour limiter l’augmentation à 2 °C, il faudrait réduire d’ici 2030 les émissions de GES de 25% par rapport à 2010.
Face à cette réalité, les décideurs doivent mettre en place des politiques climatiques exigeantes. Mais ils ne peuvent être les seuls à agir, car tout le monde est concerné.
Tourisme : un secteur fortement concerné par les changements climatiques
Pour pérenniser leur situation future, toutes les entreprises sont invitées à prendre des mesures.
C’est notamment le cas du tourisme, qui pourrait grandement pâtir des répercussions du réchauffement climatique. Ainsi, les stations de ski subiront l’absence de neige l’hiver. De plus, les pénuries d’eau deviendront difficiles à gérer sous la pression du tourisme. La montée du niveau des eaux et l’érosion littorale auront aussi des conséquences négatives sur le tourisme balnéaire. De même l’augmentation des incendies, notamment dans la région méditerranéenne, pourrait avoir des répercussions sur le nombre de touristes et la fréquentation de cette région. Le tourisme durable devient donc un élément clé pour le développement du secteur face aux changements climatiques annoncés par le rapport du GIEC AR6.
Le secteur du bâtiment a, lui aussi, son rôle à jouer. De fait, il représente aujourd’hui 23% des émissions de gaz à effet de serre (GES) français. Cette part est aujourd’hui bien trop importante. Il est donc urgent que les entreprises du secteur BTP aillent plus loin et mettent en place de réelles mesures.
Rapport du GIEC, que faire ? Des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique
La bonne nouvelle dans tout cela est qu’il est possible de mettre en place de réelles actions. Ce n’est pas tout de suite la fin du monde.
En témoigne, par exemple, l’annonce début 2021 de la Fondation Solar Impulse. La fondation de Bertrand Piccard affirme avoir trouvé 1000 solutions pour lutter efficacement contre les changements climatiques. Les 1000 solutions Solar Impulse sont ainsi des exemples concrets de produits efficaces pour le climat et l’environnement.
Chez HYDRAO nous sommes fiers de dire que le pommeau HYDRAO Aloé est l’une de ces 1000 solutions. Les pommeaux HYDRAO sont une solution simple et concrète pour lutter contre le réchauffement climatique et ne pas dépasser la limite des 1,5°C. En effet, grâce aux économies d’eau et d’énergie engendrées, ils permettent de réduire de façon significative les émissions de gaz à effet de serre et de CO2. Or, les scientifiques affirment que c’est l’une des variables clés pour limiter les changements du climat. De plus, les pommeaux HYDRAO sont une réponse efficace aux problèmes actuels et futurs de stress hydrique.
De fait, le pommeau HYDRAO Aloé permet d’économiser de l’eau, de l’énergie, et du CO2. Ainsi, en 2020, les pommeaux HYDRAO ont permis d’économiser 6 990 tonnes de CO2 et 2,39 millions de m3 d’eau.